Generation Kill
En plein cœur de la guerre... L'épopée de jeunes Marines engagés dans le conflit irakien. Appartenant au Premier Bataillon de Reconnaissance, ces jeunes soldats sont les premières troupes sur place et doivent faire avec le manque d'équipement, un commandement incompétent et une stratégie floue.
Terminée | Américaine | 68 minutes |
Guerre, Drama, Mini-Series | HBO, Orange Ciné Max | 2008 |
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1.03 - Des dingues sont parmi nous
Screwby
Après Al Gharraf, les hommes du First Recon vont devoir s’attaquer à d’autres villes, mais Godfather voit une opportunité pour gagner des points auprès du général Mathis et envoie son bataillon à l’assaut d’un aérodrome pour protéger l’arrivée de parachutistes anglais.
Diffusion originale : 27 juillet 2008
Diffusion française :
27 juillet 2008
Réalisat.eur.rice.s :
Susanna White
Scénariste.s :
David Simon
,
Ed Burns
Guest.s :
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Avis favorable | Déposé le 31 mars 2011 à 04:02 |
Toujours pareillement jouissive. |
La série continue de tirer à boulets rouges sur l’armée américaine. On constate ici que l’invasion de l’Irak ne repose sur aucune stratégie, il s’agit juste d’envoyer des convois de militaires en roue libres tirant sur tout ce qui bouge et enchaînant les bavures. D’ailleurs, celle de Trombley qui tire sur des gamins par erreur révèle bien l’hypocrisie de la stratégie militaire qui ayant beau avoir donné l’ordre de tirer sur tout ce qui bouge le laisse ensuite dans la panade et menace de le sanctionner.
Niveau personnages, si comme souvent chez Simon/Burns, ceux qui sont le plus droit sont ceux qui tombent (le lieutenant Fick menacé d’une rétrogradation pour avoir empêché un supérieur de tirer sur ses troupes par erreur, sic) Godfather fait vraiment froid dans le dos. On dirait un enfant tyran (« Godfather want .. »). D’ailleurs, son sourire satisfait lorsqu’il est complimenté par son supérieur, alors qu’il a risqué la vie de ses hommes par orgueil, définit bien cela. Mais, comme une nouvelle fois chez Simon/Burn, le manichéisme n’existe pas, il est étonnant de le voir accepter finalement de tenter de sauver la vie de l’enfant irakien.
C'est vrai que c'est fort chez Simon/Burn de jamais nous laisser dans le confort du manichéisme.... Par contre dans cette série ils font beaucoup caca...
Moi aussi, je fais beaucoup caca. J'aime ça dans cette série, son réalisme.